La maladie, une voix de l'inconscient...

Nous entrons dans l'ère bénie de la conscience révélée pensent certains. Les voix de guérison et de restauration de notre conscience personnelle et de notre pouvoir sur nous même explosent sur la toile et dans les librairies spécialisées: 

Intestins deuxième cerveau, aromathérapie, méditation pleine conscience, hygiénisme, naturopathie, hypnose... en passant par les  techniques de libération émotionnelle diverses, les voies spirituelles, telles que le bouddhisme, ho'oponopono, les  chamanismes divers et variées. On trouve des solutions partout, dans le choix de la couleur de nos aliments, dans l'abstinence , dans l'expression accentuées de nos émotions.

Partout , les témoignages de guérison et de transformation se manifestent, et une idée surgit:

 

Et si , la guérison dépendait davantage d'une choix sur soi que d'une réelle discipline spécifique  à proprement parler?

 

Comment pourrait -on réellement croire que chacune de ces voies est LA vérité, puisque toutes conduisent au même endroit: La réappropriation de notre propre  vie , que l'on choisisse la dilution paisible dans le cosmos ou la concentration corporelle ...

 

Et c'est la que l'on touche une réalité troublante: La santé physiologique, la spiritualité, l'équilibre émotionnel, les interactions sociales et affectives concourent tous au même but.

Mieux encore, ils s'interpénètrent, se complètent, se soutiennent et s'alimentent.

Nous serions donc des êtres beaucoup plus subtiles et complexes que ce que la médecine classique ancienne , allopathie et psychiatrie confondues, affirmaient à notre endroit jusqu'alors.

Et c'est une avancée spectaculaire, quoiqu'encore fragile et tatillonne ,qui éclot dans les milieux médicaux et paramédicaux, ainsi que dans la psychologie classique tant qu'alternative . 

La pensée n'est pas seulement le produit de quelques connexions synaptiques ordonnées par un système mathématique rigide et concret et qui a pour seul but de contracter des muscles, de classer des informations et de régir les fonctions visibles et invisibles  de notre organisme et de notre psychisme: C'est aussi une énergie autonome et surpuissante.

 

L'étude de la physique quantique ( et je ne fais pas référence à quelques gourous illuminés qui basent leurs théories métaphysiques sur le dernier article vulgarisé de Sciences et avenir traitant du sujet , mais du fait de véritables scientifiques inspirés, le fruit du travail des plus grands génies de l'histoire de la science moderne.) ainsi que sa mise en relation avec les enseignements spirituels globalement observés depuis l'aube de la conscience humaine et qui  nous permettent de compléter à présent, timidement , la carte au trésor d'une nouvelle façon d'appréhender la vie, d'appréhender le vide et l'espace et d'appréhender cet étranger qui nous toise dans le miroir de la salle de bain tous les matins.

 

 

Pour en revenir donc à nos moutons, en quoi la maladie est elle une voix de l'inconscient?

 

Puisque toutes les routes conduisent au même endroit , puisqu'il n'y a pas de meilleure façon, ni d'unique façon, puisque les solutions jonchent notre route autant que les occasions d'en chercher de nouvelles, ne pourrait-on pas imaginer que l'Ordre des choses, ce que certains nomment Dieu, d'autres la cohérence ou encore le Chaos et le Tao est un lieu commun et accessible à tout à chacun, toutes cultures et traditions confondues.

Ne pourrait- on pas imaginer que la cohérence globale que l'on octroie tant au cosmos qu'à la physique moléculaire puisse s'exprimer avec la même totale cohérence jusque dans les corps et les esprits des animaux et des hommes? Ordonnant en un ballet impeccable, la quête d'unité et d'épanouissement de chaque être vivant comme la même quête de chacune des cellules et des molécules de la matière?

Nous nous sommes longtemps considérés comme inaboutis, cruels , extérieurs à la danse globale du monde qui nous entoure. Mais c'est tout à fait inexact.

L'univers ne fait pas d'exception pour nous. Nous ne sommes pas si important que cela, et c'est en cela une position totalement réconfortante, parce-que cela signifie que là où nous souffrons, là ou nous cessons d'évoluer en fonction de nos épreuves et de nos émois, c'est que nous focalisons simplement notre regard sur un objet détourné et que nous passons à coté des messages symboliques ou concrets de notre corps et de notre esprit.

La vie tend TOUJOURS à la vie.

Ainsi chaque manifestation somatique ou psychologique , aussi terrible soit elle n'est qu'une tentative de communication de nous même à nous même, de la pulsion de vie à nous même ou du cosmos à notre pulsion de vie.

Nous ne sommes ainsi condamnés qu'a ce que nous peinons à interpréter et à accepter... 

 

Et la clef de la libération et de la transformation des souffrances en harmonie est l'acceptation de cette pulsion de vie, qui bien souvent, à notre grand désarroi d'animaux conditionnés se voulant supérieurs à tout autre, nous contraint dans notre alimentation pervertie, nos mœurs culturelles, nos envies et nos caprices égotiques, en nous conduisant dans une grande sagesse incomprise de la masse à souffrir dans un couple malade, à s'épuiser dans des rythmes antinaturels,jusqu'aux strates les plus délicates et subtiles de nos habitudes et de nos schémas de pensée,(même ceux qui pourraient sembler les plus inoffensifs. ) LA CLEF , c'est d'accepter cette règle simple et applicable à l'infini:

Si ça coince c'est que ce n'est pas le bon passage.

Trop de bla bla? Mais ça signifie quoi  concrètement ce charabia philosophique?

On va faire basique:

 

Tu as mal au doigt quand tu le plies : commence par arrêter de le plier.

Tu as mal à la bouche quand tu essaie d'avaler une noix de coco entière: commence par arrêter de t'obstiner à vouloir la manger de cette façon. ( les solutions viendront ensuite après la bonne décision puisqu'il est impossible de casser et de décortiquer une noix de coco lorsqu'elle est coincée au fond de notre bouche, n'est ce pas?)

Tu digères mal: arrête d'abord de digérer. Ensuite, on sélectionne et on trouve l'élément perturbateur.

 Tu as cassé ta jambe et elle se brise davantage chaque fois que tu cours avec , et dans des douleurs insupportables par dessus le marché. Accepte que ta jambe est cassée, consacre toi à sa réparation. Le temps de courir reviendra après cette étape et seulement après. 

 

Et bien c'est absolument aussi simple et identique pour chaque douleur de la vie... de l'écharde dans le pied aux troubles comportementaux les plus invalidants, des insomnies aux maladies les plus affolantes.

 C'est  simplement le niveau de codage des signaux qui se complexifient à mesure que l'on refuse de laisser "la vie tendre à la vie" en s'obstinant dans une voie qui est malsaine ou néfaste.  

Mais la force de communication de cette force vitale sera toujours plus forte que votre obstination à ne pas vouloir l'écouter et elle se manifestera , d'une façon ou d'une autre. 

 

Ainsi il sera fréquent chez  les personnes en situation d'obésité morbide, par exemple, ayant subi une opération réductrice de l'estomac, et se félicitant la spectaculaire transformation de de leur corps, de développer dans ce même temps de réjouissance esthétique  des troubles immunitaires , des syndromes fibromyalgiques, des cancers etc. 

Pourquoi est- ce fou ? Par ce que l'état de souffrance liée à l'obésité et aux troubles du comportement alimentaire généralement associés n'a pas été entendue, elle a été muselée et niée avec un coup de bistouri.

Comme si le problème était l'estomac... Alors qu'un estomac ne se rempli jamais tout seul et qu'il lui faut des complices pour induire son suicide programmé. Des complices dans les mains ,la bouche, les yeux , le cerveau et la sphère émotionnelle de son possesseur! Et tout le cheminement d'acceptation de la souffrance et le processus de transformation nécessaire au rétablissement de fonctions physiologiques normales est nié et corrompu.

Alors que le message était clair: arrête de te remplir, pas seulement parce que cela sature ton estomac et te surcharge en masse graisseuse mais surtout parce que tu dois accepter le vide à différents niveaux  et principalement affectivement pour pouvoir le transformer véritablement et que l'expérience physique peut être un moyen de soigner l'esprit.

 

Ce lâcher prise qu'on nous rabâche à toutes les sauces, ce n'est pas l'abandon des faibles au courant trop fort, c'est l'acceptation du courant. Ce lâcher prise ,on pourrait aussi l'appeler "OK"

 

"Bon d'accord , j'accepte de prendre acte de ce qui se passe.  "

 

Alors la maladie... on peut la voir comme une énième injustice, on peut...

On peut  l'ignorer, on peut la braver orgueilleusement et étouffer sa voix sous des coussins chimiques et des camisoles comportementales, auquel cas elle gagnera , tôt ou tard , malgré elle , pauvre émissaire d'une dimension cachée et oubliée.

Ou on peut l'accueillir comme on accueillerait un messager ayant traversés des mondes entiers pour vous donner la carte de la félicité, avec respect, écoute et attention, en veillant a rassurer chacune de ses inquiétudes pour qu'il puisse rapporter à son maitre que le message a été sagement reçu et acté. 

 Il vous reste ensuite en liberté et à loisirs, tous les champs d'exploration et de guérison possibles pour acter cette demande de transformation souterraine. 

Sans ne jamais négliger vos voix intérieures qui doivent être toujours en amour avec vos voies extérieures... <3

Je vous souhaite à tous bonne réception de vos messages. 

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Commentaires: 2
  • #1

    esther (samedi, 24 septembre 2016 13:08)

    accepter...c'est cela la cléf , je le sais pourtant si bien...lâcher prise...accepter le courant...(qui chez moi est ou bien de la glace immobile, ou bien un tourbillon) mais mon Dieu, j'aimerai juste savoir comment faire cela...le pas que j'ai prise est de pouvoir observer tout cela pendant que cela se passe..ce qui crée une certaine distance...mais dans un certain sens cela me crée encore plus de souffrance, car je culpabilise et me bats encore plus contre... connaitre l'enfer comme sa poche, oui! maintenant ce serait le paradis que je voudrais connaitre aussi ;) excellente article, un grand "merci"

  • #2

    Dune Norynberg (dimanche, 25 septembre 2016 17:37)

    Merci de ton commentaire Esther. Je suis heureuse que l'article te parle. Je te tiendrai au courant des prochains articles susceptibles de t'intéresser . ;-) A bientôt.